De nationalité belge, j’ai ressenti le besoin après mes études de partir à l’étranger
par soif d’indépendance, de curiosité et de challenge. Après plus de 3 ans à Madrid
et à Londres, je me suis installée à Paris où j’ai travaillé au sein de l’étude d’un
commissaire-priseur affilié à l’Hôtel Drouot.
L’esprit de Drouot, son effervescence, sa diversité, ce contact avec les acquéreurs,
experts, marchands, la rapidité d’adaptation des différentes ventes et du public,
les estimations, les offres d’achat, les enchères, la vente, tout était passionnant.
Il était surtout question d’aider nos clients à composer entre la valeur sentimentale
d’un objet et sa valeur financière, qu’il s’agisse de s’en détacher ou de l’acquérir
J’ai appris à gérer les sentiments ambivalents des clients, à être à l’écoute de leurs
besoins, de leurs histoires personnelles en lien avec ces objets empreints de passé
ou de nostalgie, dont ils souhaitaient se défaire ou s’offrir.
De cette riche expérience, je garde le goût de l’action, des facultés d’adaptation aux
différents publics et une grande capacité à travailler sous pression. J’ai acquis une
réelle expertise de la vente, un grand sens des responsabilités et la volonté farouche
de toujours atteindre mes objectifs fixés.
Mes qualités d’empathie, mon sens de l’écoute, mon œil et mon goût du travail bien
fait se sont aiguisés au fil des années.
Quand j’ai décidé de changer de voie pour des raisons familiales, l’immobilier s’est
imposé naturellement, car cette activité demande les mêmes implications et talents
que le monde de l’art.
En art comme en immobilier, l’objet est souvent rare, unique et spécifique. Au-delà
de l’aspect financier qui est primordial, il y a l’aspect humain, le coup de cœur, l’émotion.
Après avoir travaillé dans différentes sociétés immobilières à Paris, puis à Bruxelles,
j’ai fondé ma propre société pour transmettre à mes clients des valeurs fondamentales à mes yeux : l’intégrité, la transparence et la relation de
En effet, en agence, il est souvent difficile d’être impartial, lorsque l’on représente à la
fois le vendeur et l’acheteur, car il y a un conflit d’intérêt. L’agence a d’un côté la
pression du vendeur avec qui elle a signé un mandat pour vendre son bien au
meilleur prix, et de l’autre côté, la pression de l’acquéreur qui souhaite le négocier au
mieux.
Je préfère être d’un seul côté à la fois : le vôtre.
Marguerite de Borchgrave
